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The End Game

Ce dernier message durant mon séjour en Nouvelle-Zélande parle plus de mon expérience personnelle que sur ce que j'y ai fait. C'est aussi un message un peu spécial puisqu'il est écrit dans un mélange de trois langues. Je présente mes excuses à ceux qui ne les maîtrisent pas tous mais c'est une liberté que je me suis permis de prendre. Merci à tous ceux qui ont suivis mes périples et pour les nombreux emails que j'ai reçu. Au cas où vous lisez cette page alors que vous planifiez vous-même de partir pour le pays des kiwis n'hésitez surtout pas à me contacter.

Slices van mijn vie

Onderweg naar Auckland heb ik de bus genomen voor de laatste etape tussen Rotorua en Auckland. C'est en partie en resonance à mon premier voyage en Nouvelle-Zélande entre Auckland et Wellington, le trajet où pour moi tout a véritablement commencé. An adventure of which I would not have predicted the tiniest of bits. Non pas un simple pas en avant dans l'inconnu mais un saut dans l'abîme. I knew that I was prepared for everything (or almost) but I certainly did not knew what part of this state of preparedness I was going to use. Nu denk ik terug en worden mijn hoofd en gevoelens overvloeid door de samenvatting van alle ervaringen van de laatste zes maanden. Vandaar de mengelmoes van talen want mijn hoofd kan sinds mijn verhuizing naar Frankrijk twaalf jaar geleden niet meer in êên taal denken. Plus j'avance dans le temps et plus ce côté multi-linguistique fait partie de qui je suis.

Some of the experiences I had here were together with other travellers or locals, others belong only to me. From the joy of talking late into the night with friends made in Hanmer Springs to the overwhelming feeling of freedom in the wilderness during my tramping. L'histoire d'une vie avec ses moments agréables, douleureux ou étonnants, ses expériences enrichissantes, ses triomphes, ses secrets. Een lijst van dingen waar ik nog lang mee door zou kunnen gaan. Het is (gedeeltelijk) waar dat reizen je veranderd, maar nu ik terug kijk denk ik meer dat je jezelf gewoon meer ontdekt en dat je tegelijkertijd je aanpast aan de situaties die je tegenkomt. Ce que je veux dire par là c'est qu'en revenant en France je retrouverais nombre de mes habitudes d'avant comme si rien n'avait changé. D'un autre côté certains détails ne seront plus jamais pareils, changés par cette nouvelle connaissance de soi. Life from this point of view is just like a spiral: always passing above the same points but never in the same position. C'est à nous de décider par nos pensées et nos actes si cette spirale est montante ou déscendante, si un haut ou un bas existent et si oui quel sens leur donner.

Ik zelf sta nu aan het eind van een gedeelte van mijn leven in Nieuw-Zeeland maar ook aan het begin van een nieuw avontuur in Frankrijk. Dit brengt uiteraard weer een groot aantal onzekerheden en aarzellingen met zich mee. Mais tout comme je l'ai appris depuis tout jeune dans les classes de ski : "quand on a peur ou que l'on pense perdre le contrôle il n'y a qu'une seule chose à faire : se pencher en avant et avancer et surtout pas arrière." En dat ben ik dan ook zeker van plan te doen: het avontuur te gemoed treden met zelfverzekerdheid en niet aarzelen. Het feit blijft dat wat er ook gebeurd jij de enige bent die je problemen kan oplossen et dat geldt beide als je al aarzelend de toekomst in loopt of dat je dat met duidelijke en krachtige stappen doet. I myself prefer by far the second option.

However to do this one should remember that living in the past means looking and leaning backwards, that living the future means standing on the top of your toes with the instability of all the hypothesises and assumptions about what could happen to see as far as possible. To lean forward you have to live in the present, in touch with reality, being able to react to it and doing so when necessary to follow the path that you see in front of you using the experience you have gained before. Souvenez-vous du passé, aimez le futur, vivez le présent. S'il y a une chose que j'ai appris durant ce voyage c'est bien cela.

Un tour de natation dans Doubtfull Sound

Droite, gauche, droite, gauche

Comme je l'ai écrit dans mon message précédent ma dernière aventure sur l'île du sud était un voyage en kayak de mer dans Doubtfull Sound. Ce voyage était organisé par Seakayak Fiordland. L'après-midi avant le départ nous avons eu un briefing à leur base à Te Anau : nous allions être trois clients et deux guides pour les trois jours. Le matin suivant nous nous sommes rencontrés tôt (vers les 5:30) et avons fait route vers Manapouri où nous avons pris le bâteau pour traverser le lac jusqu'à la centrale hydro-électrique. Il y avait de tràs belles vues pendant la traversée ainsi que pendant le voyage en car pour passer Wilmot Pass jusqu'au point intérieur de Doubtfull Sound. Sans attendre nous avons chargé notre équipement dans les kayaks, mis notre meilleur anti-insecte et sommes partis sur l'eau. Quelques rapides exercices ont convaincus nos deux guides que nous savions tous les trois manier une pagaie et un kayak, mieux même que ce qu'ils attendaient. Au cours de la premièe journée nous avons fait route en passant à côté de Elizabeth et Fergusson Island tout en profitant du beau temps et l'absence quasi-totale de vagues. Nous avons vu beaucoup d'animaux sauvages, notamment des oiseaux et avons pris tout notre temps pour faire le plein de photos. Vers le milieu de l'après-midi nous avons atteint l'entrée de Crooked Arm où un campement déjà établi nous attendait. Nous avons montés nos tentes ainsi que le refuge anti-insectes avant de se régaler avec un apéritif et un repas complet.

Pluie

Nous nous sommes réveillés au son de sceaux d'eau de pluie qui se déversaient sur nos têtes. Ceci n'a cependant pas étouffé notre envie d'aller sur l'eau pour une visite touristique des lieux. Après un petit-déjeuner rapide nous avons mis de l'équipement de réserve dans nos kayaks (tentes, etc). Le but de la journée était d'explorer Crooked Arm sur toute sa longueur. Même si la pluie n'a pas diminué, au contraire, nous avons fait notre route à travers les litres d'eau qui se déversaient et qui nous montraient la vraie nature du Fiordland (où il pleut près de 8 mètres par an). Ceci fût néanmoins la partie la plus facile de la journée. Après le déjeuner pris à l'extrémité de Crooked Arm nous devions toujours effectuer le chemin retour mais ceci signifiait que nous devions lutter contre le courant qui était entraîné par le vent. Plus nous nous rapprochions de notre campement plus ce courant devenait fort et le vent se mettaient en jeu aussi. La dernière partie s'est montré trop difficile et après que mon kayak se soit retourné nous avons dû nous abriter sur une plage de pierres qui était relativement calme. L'aventure commencait ainsi à réellement mériter son nom. Nous avons dû chercher des endroits où nous pouvions placer nos tentes et un lieu pour se rassembler et prendre nos repas. Tout notre matériel était trempé mais nous avons réussi à remonter le moral de tout le monde avant de s'installer pour une nuit mouillé mais reposante.

Fuite vers Te Anau

Reveil matinal de nouveau au moment où les premières lueurs sont apparus à l'horizon. La pluie était parti tout comme le vent et nous avons donc rapidement rassemblé nos affaires. Nous avons ensuite rejoint le campement de la première nuit où nous avons aussi chargé les affaires qui nous y avions laissés. A cet instant nos kayaks étaient remplis au maximum et presque prêts à couler. Nous nous sommes alors mis en route pour l'endroit d'où nous étions partis deux jours plus tôt. La nature était toujours en train d'évacuer toute l'eau qu'elle avait reçu la veille ce qui créait un bel ensemble de chutes d'eau temporaires. La route a été sans évènements particuliers et quelques heures de dur labeur nous ont vu rallier notre point de départ. Le voyage en car et en bateau étaient de bons moments pour reposer nos membres et pour passer en revue tout ce que nous avions vécus. Nous avons aussi décidés de finir l'aventure autour d'une bière au bar, une façon parfaite pour clôturer l'ensemble.

Les photos sont disponibles ici (plusieurs pages).

Mavora Reloaded

La version courte

Après un silence de trois semaines j'ai de nombreuses choses à mettre par écrit. Alors pour la version courte la voici. Une fois arrivé à Glenorchy quelques jours après avoir quitté Wanaka j'ai passé la nuit au Kinloch Lodge avant de partir pour une marche de six jours qui me mena le long des Mavora Lakes en direction du sud vers Te Anau. Ceci a vraiment été magnifique et j'ai pris de nombreuses photos (l'ensemble reparti sur trois pages). Puis après une journée de repos je suis reparti pour trois jours de kayak au sein de Doubtfull Sound, le plus grand fiord de la Nouvelle-Zélande. Ce voyage dura trois jours et füt une aventure dans tous les sens du terme. Après cela j'a refait ma route jusqu'à Hanmer Springs pour y revoir quelques amis pour une dernière fois et pour récupérer quelques affaires que j'y avais laissé. Puis vint le moment du début du dernièr de mes périples néo-zélandais : le voyage de retour vers Auckland. C'est ce que je fais en ce moment et je viens de traverser le détroit de Cook une seconde fois à bord d'un des ferries. Il me reste toujours un peu plus d'une semaine pour faire le voyage de Wellington à Auckland puisque mon vol retour part le 20 décembre.

Rapport de randonnée : le Mavora Walkway

La route que je comptais suivre est connu sous le nom de Mavora Walkway et fait aussi partie du Te Araroa qui va du Cape Reinga jusqu'à Bluff et est un des plus long sentiers du monde avec quelques 3200km. Les deux portions que j'en ai fait sont le Mavora Walkway et le Mararoa River Track faisant un total d'à peu prè 96km. Ceci dessous le "compte-rendu" :

Jour 1 - Greenstone Carpark à Taipo Hut

Le Greenstone Carpark est situé sur le bord nord-ouest de Lake Wakatipu (le lac où on trouve aussi Queenstown) et forme le point de départ du Greenstone-Caples Track, un circuit de 3/4 jours de marche. Je l'ai suivi dans le sens horaire et suis arrivé au début de l'après-midi au Greenstone Hunt. A cet endroit j'ai bifurqué vers le sud sur le Mavora Walkway. La fôret y était dense et il y avait eu de nombreuses chutes d'arbres. Les carnets aux Greenstone et Taipo Huts m'ont indiqué que la dernière personne a être passé sur le sentier y était trois semaines avant moi. En fin de compte cette partie du sentier me prit beaucoup plus de temps que prévu et j'arriva donc à Taipo Hut quelques instants avant le coucher du soleil. Un repas rapide puis le sac de couchage après cette longue et épuisante journée.

Jour 2 - Taipo Hut à Carey's Hut

Un lever avec les premières lueurs du jour et mon corps se sentit en forme et reposé. Mon mix standardisé céreales/lait en poudre finit de me mettre d'attaque. Le sentier se poursuivit à travers une vallée ouverte avec quelques buissons de-ci et de-là. Ceci constitua une paysage splendide avec des vues portant jusqu'au limites du regard. Le Mararoa resta à un courte distance jusqu'à mon arrivée à Boundary Hut où je traversa le pont au-dessus de la rivière. Ceci constitua ma pause de midi (tardive) et la journée se termina après une longue pause avec la marche jusqu'à Carey's Hut sur les rivages au nord du North Mavora Lake par 6km de sentier pour 4x4. Quelques moments après que j'y sois arrivé deux chasseurs y débarquèrent aussi dans leur voiture. Je partagea le refuge avec ces hommes trè amicaux cette nuit là et ils m'offrirent une des bières qu'ils avaient emmenées avec eux.

Jour 3 - Carey's Hut à Mavora Lakes campsite

Le troisième jour fût court comme je l'avais prévu. Une simple balade jusqu'à la pointe sud du lac où le Departement of Conservation tient un terrain de camping. Un bon repos pour les pieds avec une sieste avant que la pluie commença à tomber en début de soirée. Je cuisina par conséquent à l'abri dans ma tente ce qui ajouta un peu de piment à l'aventure (sans oublier une bataille épique avec les sandflies pour les garder à l'extérieur !).

Jour 4 - Mavora Lakes campsite à Kiwi Burn Hut

Un sentier suit le South Mavora Lake sur le côté ouest et celui-ci était très bien maintenu. J'avança donc rapidement et avec aise puis je poursuivis ma route le long du Mararoa vers le sud. Cette partie du sentier, tout en étant toujours de bonne qualité, est beaucoup moins fréquenté et cela se remarqua dans la présence de quelques arbres tombés et des endroits boueux qu'on ne trouvait pas sur la partie longeant le lac. A un certain point un deuxième sentier offrait la possibilité de s'éloigner un peu de la rivière mais celui-ci n'avait pas été entretenu depuis l'été prédent (ou encore moins récemment). Parfois il fallait pousser droit à travers des fôrets de jeunes pousses tout en se demandant si c'était bien le chemin à suivre. Néanmoins j'arriva à Kiwi Burn Hut en début d'après-midi et comme si cela n'avait pas déjà été assez je pris encore deux à trois heures pour explorer un bout de fôret sauvage vers l'ouest, essayant de trouver une route jusqu'au Whitestone Valley. Enfin je m'installa pour la soirée et la nuit.

Jour 5 - Kiwi Burn Hut à un lieu indéterminé

Encore une fois le beau-temps était au rendez-vous le matin suivant qui commença par une traversé aux pieds mouillés du Mararoa. A ce point je quitta tous les sentiers existant puisque cette partie du voyage a spécialement été crée pour le Te Araroa. Seuls les pylones oranges standardisés indiquèrent de temps en temps par où aller. Avec une route sans dénivelé je fis beaucoup de distance ce jour là. Le chemin suivait le Mararoa de près, parfois même en traversant le lit rocailleux élargi de la rivière. Quelque part vers la fin de l'après-midi je trouva l'endroit parfait pour poser ma tente pour la nuit. Un leger vent doux et chaud soufflait juste assez fort pour èloigner les sandflies. J'y prit une bonne soupe chaude et admira un coucher de soleil parfait.

Jour 6 - Lieu indéterminée à la route entre Te Anau et Mossburn

Le dernier jour se leva et le temps était toujours au beau fixe. En m'attardant un peu autour de mon campement je pris mon temps pour tout nettoyer et ne laisser aucune trace de mon passage (puisque ce n'était pas un endroit prévu pour). Les derniers kilomètres m'emmenèrent jusqu'à la route entre Te Anau et Mossburn et j'y trouva rapidement une voiture pour aller jusqu'à Te Anau.

N'oubliez pas de jeter un coup d'oeil aux photos ! Je détaillerais mon voyage en kayak dans Doubtfull Sound dans la prochaine mise-à-jour. A bientôt !

Des pieds fatigués

La Route se poursuit sans fin
Descendant de la porte où elle commença.
Maintenant, loin en avant, la route s'étire
Et je la dois suivre, si je le puis,
La parcourant d' un pied avide,
jusqu'à ce qu'elle rejoigne quelque voie plus grande,
Où se joignent maints chemins et maintes courses.
Et vers quel lieu, alors? Je ne saurais le dire.

J.R.R Tolkien, La Route se poursuit sans fin

De Hanmer Springs à Boyle village

Rebonjour à tous! Je suis de retour avec quelques nouvelles de mes randonnées. Mon premier voyage ainsi que je l'avais décrit plus tôt s'est bien passée, même si j'ai dû le couper au milieu à Boyle village à cause d'une ampoule persistante. C'est ainsi qu'au lieu de finir à Arthur's Pass j'ai fini à Boyle village près de Lewis Pass au milieu de la quatrième journée. De là j'ai fait du stop le jour même jusqu'à Greymouth où j'ai atteri dans la même auberge que lors de mon dernier passage en voiture. Mais revenons en à nos moutons (c'est la Nouvelle-Zélande après tout) avec un déscriptif de la randonnée et des impressions que j'ai eu au cours de ces quatre jours.

Jour 1 - Hanmer Springs jusqu'à Scotties Hut

Le matin du premier jour j'ai quitté Hanmer Springs autour de 8:30 avec un sac-à-dos bien chargé. L'objectif de la journée était de refaire ma route jusqu'à Scotties Hut comme avant. Ceci impliquait les 500m de montée jusqu'à Jacks Pass en guise d'échauffement. Ensuite la descente dans Clarence River Valley et St.James Homestead. En route je rencontra Marc (venant des USA) qui était à la recherche d'une rando pour deux jours. Comme il n'avait pas d'idée précise je lui ai proposé de m'accompagner jusqu'à Scotties Hut pour qu'il puisse ensuite retourner le jour suivant à sa voiture à St.James. Et c'est ainsi que nous prîmes la route pour la seconde moitié de mon trajet. Peu de dialogue mais un bon rythme et quelques agréables pauses nous amenèrent au refuge en fin d'après-midi. Là nous avons dû faire face aux nuées de l'Ennemi Public N°1 neo-zélandais : sandflies, jusqu'au moment de leur départ à la tombée de la nuit. J'ai fait une agréable balade le long d'Edwards River et prit du temps pour contempler la beauté des environs avant de m'allonger dans mon sac de couchage pour un sommeil précoce.

Jour 2 - Scotties Hut jusqu'à Anne Hut

Je me leva aux premières lueurs puisque Marc fît de même. Il allait revenir par la même route. Nous fîmes nos adieux et partirent dans deux directions opposés. Ma route à moi me fit faire de nouveau une ascension matinale jusqu'à Charlies Saddle suivie d'une déscente rapide dans le vallé du Waiau. Là je suivis la riviére vers le nord jusqu'au McArthur Bridge puisque la rivière elle-même ne pouvait être passé à gué à cet endroit. Aprè le pont je passa Pool Hut où je laissa mes informations dans le carnet. Je suivais maintenant la rivière vers le nord sur l'autre rive et avant peu j'atteignis une montée soudaine du sentier où celui-ci passa par-dessus une arête du Mt.Jervois. Ceci fût un bon endroit pour donner un peu de repos à mes jambes et pour prendre quelques photos. Suiva la déscente jusqu'au fond de la vallée vers Henry River et au-delà (ce qui fit prendre un bon bain à mes pieds).

Après mon déjeuner à base de noix je découvris qu'une ampoule s'était formée sur un de mes grands orteils et j'ai dû en prendre soin. Ceci ne m'empêcha pas de rejoindre peu de temps après le St.James Walkway. Puis il resta quelques kilomètres douleureux (satanés ampoules !) pour arriver à Anne Hut en milieu d'après-midi.

Jour 3 - Anne Hut jusqu'à Boyle Flat Hut

Le troisième jour je resta allongé un peu plus longtemps puisque je voulais donner autant de repos que possible à mes pieds. Mes muscles ne posaient aucun problème et quelques étirements les reveillèrent. Vers 10:30 je pris la route sous une pluie fine qui avait débuté la veille. Aujourd'hui j'allais remonter Anne River jusqu'à Anne Saddle avant de déscendre dans Boyle Valley pour suivre la rivière du même nom. Ce trajet à travers un paysage de moyenne montagne avec une rivière était superbe, encore plus avec la pluie je l'avoue. Cela donnait une impression de fraicheur et pureté totale qui resta jusqu'en haut d'Anne Saddle.

Le sentier déscendit ensuite dans la vallée suivante où je suivis Boyle River avant d'arriver à Rokeby Hut. Ceci est un très vieux refuge datant des années '50. mais avec beaucoup de caractère et un petit poêl pour rechauffer le tout. Malheureusement je n'allais pas y passer la nuit puisque je voulais continuer jusqu'à Boyle Flat Hut tant que mes ampoules le permettaient.

Jour 4 - Boyle Flat Hut jusqu'à Boyle Village

Au reveil je trouva un paysage enneigé autour du refuge. Ce n'était pas une couverture épaisse et un court ensoleillement fit tout disparaître. Néanmoins je marcha la première heure en laissant derrière moi mes traces dans le manteau blanc. Normalement ceci aurait été une longue journé de marche jusqu'à Kiwi Shelter voire même Kiwi Hope Lodge mais je me trouva rapidement à lutter avec une paire de pieds très douleureux et ma vitesse s'en trouva grandement réduite. En arrivant au milieu de l'après-midi à Boyle Village j'avais pris la décision de couper court ici. Ce n'était certainement pas ce que j'avais voulu mais c'é sans le moindre doute la bonne décision à prendre et cela ne me donna pas un sentiment d'insatisfaction.

Pour résumer le tout voici quelques photos que j'ai pris.

Wanaka

Après avoir passé quatre nuits à Greymouth et avoir rencontré quelques personnes très sympathiques je suis revenu au voyage en direction de Wanaka en faisant du stop tout au long de la route. Cela m'a pris près de trois jours puisque j'ai pris mon temps en m'arrêtant pour la nuit à un camping et dans Fox Glacier.

Breast Hill Track

Peu après mon arrivée à Wanaka j'ai rendu visite au bureau local du Departement of Conservation et ceci m'informa que je devais annuler toute ma seconde randonnée à cause de l'enneigement abnormalement élevé pour cette pé riode de l'année. Heureusement ils ont aussi été en mesure de me fournir une alternative interessante appellé Breast Hill Track. Ils m'avertirent que cela équivalait à trois jours de randonnée intenses dans un terrain raide. Que demander de plus ? Et c'était parti le matin du 14 novembre.

Jour 1 - Lake Hawea jusqu'à Pakituhi Hut

Il ne me fallut que peu de temps pour aller de Wanaka jusqu'à Lake Hawea. De là il me fallait cependant encore marcher quelques 10km pour arriver au véritable début du sentier. Ce trajet se déroulant sur des bords de routes cela me prit un peu plus d'une heure et demie. Un peu de temps pour une pause et ensuite le début de la montée raide. La déscription du sentier indiquait que ce n'était pas destiné aux randonneurs du dimanche et autres randonneurs débutants et ils avaient raison. Les premiers 400m de la montée furent simples au moyen d'un sentier en zig-zag mais bien marqué et cela ne me prît qu'environ 30 minutes (avec un regard en arrière ceci constitue un temps phénoménal pour une telle montée). Je me récompensa avec un court repos avant d'attaquer le voyage le long de la saillie de la montagne menant à l'arête cible de la journée où Pakituhi Hut m'attendait.

Le voyage le long de la saillie se revela cependant un peu plus ardue que ce que j'avais anticipé et impliquait la même type de pente que le zig-zag mais à présent avec peu de traces au sol du sentier. S'y ajouta pas mal d'escalade au moyen des mains et pieds pour passer des rochers de la taille d'une petite maison. Toutefois, avec mes bonnes chaussures de marche et quelques insultes auto-motivants j'éffectua l'ascension et quelques trois heures et demie après avoir quitté la route je me trouva sur l'arête visée. Encore 200m plus loin de l'autre côté et je trouva la vue accueillante de Pakituhi Hut et le lieu de mon repos du soir.

Jour 2-3 - Pakituhi Hut jusqu'à Timaru River carpark par Stody"s Hut

Je me leva encore une fois aux premières lueurs puisque je me semble être très sensible à la lumière en ce qui concerne le sommeil. Je pris quelques photos avant que le soleil ne pointe ses rayons sur le refuge et contempla le lever du soleil à partir de l'arête (pas de commentaire mise à part un ...waouw !) avant de rejoindre le refuge pour un rapide petit-déjeuner. Mes pieds me démangeaient pour repartir et je voulais commencer au plus tôt pour arriver jusqu'au véritable sommet de Breast Hill. Une fois mon sac de nouveau prêt et le refuge nettoyé je suivis l'aréte: une nouvelle montée de 250m pour reveiller le corps. Je prit mon temps une fois en haut pour me reposer et prendre quelques photos mais quelques nuages avaient apparus dans le ciel bleu et ceux-ci me ravirent les précieux rayons du soleil qui me réchauffaient sur le sommet venté. J'ai donc pris la route vers l'est en suivant les faibles pentes le long des sommets. Encore une pause et je déscendit le côté de la montagne vers Stody's Hut.

À mon arrivée ce n'était que la fin de la matinée et je pris un peu de temps pour décider quoi faire. Rester ici pour l'après-midi ou continuer et faire le trajet de la troisième journée sans attendre. J'avais entendu aux prévisions méteo qu'il y avait un risque de pluie pour le jour suivant et je savais que cette dernière partie de la randonnée impliquait de nombreuses traversées d'une rivière. Je décida donc de continuer pour éviter d'éventuels problèmes avec la rivière.

Aussi raide que fût ma montée le jour précédent, ma déscente le devint encore plus. Je traversa d'abord les pentes jusqu'à l'arête suivante où le sentier déscendait au milieu d'une pente constituée de pierres et de sable jusqu'à l'orée de la fôret. Ensuite une déscente identique au milieu des arbres avant d'arriver jusqu'au croisement avec le Timaru River Track. Je suivis celui-ci vers l'ouest en direction de lake Hawea. Les premiers 3km étaient encore faits de traversées de pentes raides puis je rejoignis le fond de la vallée. Ici j'entra dans le lit rocheux de la rivière que je suivis pour les 7km restants. Ceci a été la meilleure partie du sentier puisqu'il n'y avait pas de sentier. Une seule consigne : suivre la rivière. Ceci signifiait bien-sûr le fait de la traverser à de nombreuses reprises (j'ai perdu le compte après 15) alors que la rivière serpentait entre les montagnes. Juste avant d'arriver au parking je rencontra un jeune couple qui était en train de finir leur journée de pêche (il y avait en effet de magnifiques truites arc-en-ciel) et ils n'avaient aucun probl&eagrave;me pour me ramener jusqu'à Wanaka où ils séjournaient aussi.

Cette fois-ci les photos ont été un beaucoup plus nombreux ! Voyez les en partie 1 et partie 2.

Prochain arrêt Glenorchy dans quelques jours !

Préparatifs pour une randonnée

Apès les deux messages plus courts je suis à présent de retour pour une longue et dernière mise-à-jour avant de partir pour la penultième étape de mon voyage. Alors attachez vos ceintures (bon, vous n'en aurez pas besoin... mais l'idée d'être tout attaché devant son écran d'ordinateur me semble bien marrante).

Changements de plan

Avant tout une petite modification des projets par rapport à ce que j'avais écrit dans ma mise-à-jour précédente. Il s'est avéré que certains des cols à haute altitude que j'avais prévu de passer lors de mon second trajet seront encore pris dans les neiges à la fin de novembre et que je ne pourrais donc pas y passer. En remplacement je vais probablement couper le voyage en deux et ne faire que la deuxième moitié commençant à Cameron Flat au jour 6 de ma route initiale.

Pour compenser la partie perdue je vais faire une troisième randonnée au départ de Glenorchy (la ville à la fin de ma seconde randonnée) jusqu'à Te Anau. Ceci va me faire passer à côté de vues à l'aspect familiers puisque je devrais longer les Mavora Lakes pour la deuxième fois (voir mon premier message à propos de mon voyage en voiture). Ceci constituera encore 6 jours de randonnée à travers les vallées alpines et des paysages ondulants remplies de collines.

Équipement

La planification et les rêveries associés à l'organisation d'une randonnée sont une chose mais faire la randonnée en question demande un peu plus d'efforts. Aussi évident que cela puisse sembler il semble important de rappeler les deux faits premiers de la randonnée longue-distance :

  • Tout ce dont on a besoin il faudra l'amener avec soi et le porter
  • Tout ce dont on veux disposer il faudra l'amener avec soi et le porter

Le compromis qui en résulte est entre le fait de prendre quelques affaires de plus pour ajouter du confort et la réduction du poids de son sac-à-dos. Pour ce faire on commençe par les objets les plus importants pour sa survie puis en poursuivant le long du classement de "l'absolument nécessaire" jusqu'au "complètement inutile". Voici la liste que moi je suggère :

  1. Premier ensemble de vêtements adapté aux conditions climatiques qu'on va rencontrer
  2. Nourriture
  3. Trousse de secours
  4. Aides à la survie (balise de détresse, fil de pêche, corde, etc.)
  5. Abri (tente, bâche, bivouac)
  6. Navigation
  7. Matériel de cuisine
  8. Vêtements de rechange
  9. Divertissement (livre, etc.)

Tout ce qu'il faut Oui, cette liste est peu précise et quelqu'un avec un peu d'expérience dans la randonné trouvera peut-être l'ordre un peu étrange mais elle est juste là pour donner une idée. Il serait possible d'étendre la liste avec d'autres catégories mais dans la situation actuelle il est important de savoir où poser la limite entre ce qu'on emporte et ce qu'on n'emporte pas.

Une autre variable de grande importance est le nombre de jours pendant lequel on compte partir puisque cela influence grandement le numéro 2 de la liste ci-dessus : la quantité de nourriture qu'il faut amener avec soi. Je parlerais plus en détail de la question de la nourritue plus loin mais pour le moment il suffit de savoir qu'avec une réserve pour 10 jours (ce dont j'aurais besoin lors du premier trajet) je trace la limite en-dessous du numéro 7. Dites au-revoir aux vêtements de rechange et le divertissement.

Alors quels types d'objets est-ce que j'amènerais avec moi ? Voici la liste complète (mise à part la nourriture) :

  • Chaussures de randonnée - Lowa Pro Tibet GTX
  • Sandales de détente/baignade - Ahnu Reyes III
  • Sac-à-dos - Quechua Symbium Access 70
  • Batôtons de randonnée - Leki Makalu Tour
  • Balise de secours - ACR ResQFix
  • Réservoir d'eau - 2 litres
  • Bouteille d'eau - 1 litre
  • Pantalon de randonnée transformable - Columbia Silver Ridge
  • Sous-pantalon - MacPac Geothermals
  • T-shirt manches courtes/longues - MacPac Geothermals
  • Veste chaude
  • Close-up on the equipment
  • Veste de pluie
  • Sur-pantalon de pluie avec fermetures é latérales
  • Chaussettes de randonnée
  • Guêtres - MacPac Cascade Gaiters
  • Bonnet
  • Gants - Odlo
  • Lunettes de soleil
  • Tente légère
  • Sac de couchage léger
  • Sur-sac de couchage
  • Matelas auto-gonflant - Therm-a-rest
  • Trousse de secours
  • Anti-insectes
  • Serviette légère
  • Couteau suisse - Victorinox
  • Cartes topograhiques
  • Frontales - Black Diamond Spot
  • Rechaud à gaz - MSR Pocketrocket
  • Cartouche de gaz
  • Allumettes - Swedish FireSteel 2.0
  • Casserole
  • Assiette et verre pliable
  • Couverts

Vescere bracis meis

Choisir ce qu'on va manger quand on marche pendant une semaine et qu'il faut tout emporter sur son dos est une quasi-science. Les journées de marche intensive demandent bien évidemment plus d'énergie que d'habitude et il faut donc obtenir plus d'énergie (sous-entendu calories) de sa nourriture. Pour faire court : je mangerais de la nourriture avec beaucoup de calories qui se revèle en plus être très léger comparé à la quantité de calories qu'elle contient. Pour une journé complète de randonnée mon menu sera composé de :

    Ten days of food
  1. Petit-déjeuner
    • 140 gram Muesli à l'avoine & abricots sechés
    • 320 ml (equivalent) Lait en poudre
  2. Grignotage (pas de déjeuner)
    • 200 gram Barres d'avoine (saveurs diverses)
    • 180 gram Mélange de randonné (noixs, raisins secs, fruits sêchés)
    • 1 liter (70 gram poudre) RARO mix (boisson énergisante)
  3. Dinner
    • 100gr Pâtes (saveurs diverses)
    • 50 ml huile d'olive
    • Quelques cuillères de miel

J'emporterais 8 de ce genre d'ensembles et 2 sans les pâtes pour les jours de repos.

Photos d'une visite éclair !

Je viens de publier une nouvelle séries de photos qui combine certaines photos datant de mon voyage en juillet et des nouvelles que j'ai faites hier au cours d'une petite excursion de deux jours. Vous pouvez les voir ici.

Neige, neige, neige

Un petit message entre deux mises-à-jour plus importantes. La neige est tombée il y a deux jours (18/10/2012) sur les montagnes environnantes et presque jusqu'à dans le village. Comme ma journée au travail ne commençait qu'en fin d'après-midi je suis parti sur les montagnes pour m'amuser un peu. Les photos de cette petite expédition dans la neige sont disponibles.

L' étape suivante

De retour sur la route

Le temps passe vite et c'est déjà la mi-octobre au moment où j'écris cette mise-à-jour. Les deux dernières semaines ont été plutôt chargées puisqu'il s'agissait des vacances scolaires pour la néo-zélandais. Cela signifiait de longues heures au travail et peu de temps pour faire autre chose. Je me suis cependant débrouillé pour faire quelques balades et randonnées dans les environs de Hanmer Springs. Quelques photos sont disponibles pour se faire une idée de ce à quoi ceci ressemble.

Mais revenons en aux affaires : je suis en Nouvelle-Zélande depuis les premiers jours de juillet et le moment de mon retour en France s'apprôche petit à petit. Cela sera vers la mi-décembre et il ne me reste donc que deux mois pour visiter le pays. C'est pourquoi je quitterais Hanmer Springs à la fin du mois. Ma mise-à-jour précédente à propos de Scotties Hut (défilez la page vers le bas pour la lire si vous ne l'avez pas encore lue) me semble à présent une belle introduction à ce qui reste de mon périple : la randonnée. En effet je vais continuer mon voyage à pied pendant les dernières semaines et j'ai passé beaucoup de temps à tout planifier et organiser. Cette préparation peut se diviser en trois parties : planification, équipement et entraînement. Aujourd'hui je vais montrer le résultat de la première de ces parties.

Où aller ?

Il y a d'innombrables sentiers qui parcourent la Nouvelle-Zélande. De la petite balade reposante à travers le parc jusqu'aux raids épuisants de plusieurs jours et j'ai un goût personnel prononcé pour ces derniers. Le premier trajet que j'éffectuerai m'amènera de Hanmer Springs jusqu'à Arthur's Pass. Par les routes habituelles cela constitue un voyage de 271km mais en empruntant les raccourcis par les montagnes cette distance se trouve diminué de moitié. Ci-dessous se trouve une courte déscription courte du voyage :

  1. Hanmer Springs
  2. Jack's Pass
  3. Clarence Valley
  4. Fowler's Pass
  5. Ada Flat
  6. Boyle River
  7. Boyle Village
  8. Hope River
  9. Lake Sumner
  10. Harper's Pass
  11. Otira River
  12. Arthur's Pass

La déscription détaillé que j'emmenerais avec moi est en deux parties (En anglais : Partie 1, Partie 2). Encore une fois si vous voulez suivre le trajet sur la carte le site NZ TopoMaps est d'une grande aide.

Aller plus loin

Après ce premier trajet j'ai plannifié un second trajet à la frontière de l'Otago, du West Coast et du Fiordland. Celui-ci est un peu plus long et beaucoup plus difficile. Mon premier but après Arthur's Pass est d'arriver à Wanaka (où je suis déjà passé !) et de prendre quelques jours de repos. Ensuite je voyagerais jusqu'à Makarora au nord de Lake Wanaka. Ceci constituera le point de départ du second trajet qui m'amènera jusqu'à Glenorchy. La version courte est :

  1. Makarora
  2. Gillespie Pass
  3. Wilkin River
  4. Rabbit Pass
  5. East Branch of the Matukituki River
  6. West Branch of the Matukituki River
  7. Cascade Saddle
  8. Rees Saddle
  9. Rees River
  10. Glenorchy

La déscription détaillé se trouve ici.

Ma prochaine mise-à-jour parlera de l'équipement et des questions de nourriture ! A bientôt !

Scotties Hut

Tramping, alias la randonnée à la sauce néo-zélandaise

Mes chaussures après une journée de randonnée intensive

Tramping : La version néo-zélandaise de la randonnée. L'utilisation de ce terme spécifique est justifiée par les autochtones par les spécificités de l'environnement local par rapport à d'autres endroits.

Cela a toujours été une des raisons principales de ma venue en Nouvelle-Zélande : voir et parcourir la nature époustouflante. Il était donc grand temps que je rassemble mon équipement et mes chaussures de marche pour partir dans les étendues sauvages. J'avais deux journées de libre le 5 et 6 septembre et les prévisions météo avaient étaient acceptables au courant de la dernière semaine. La seule décision qu'il restait à prendre était celle de la destination. À l'aide de deux cartes topographiques des environs de Hanmer Springs j'ai choisi de partir en direction du nord le premier jour. Il n'y avait pas vraiment de possibilités pour faire un tour de deux jours et j'ai donc pris (presque) la même route le deuxième jour pour revenir sur mes pas. A l'aide de ce lien vous pourrez suivre la description que je vais ici donner de mon itinéraire (chaque carré bleu représente un kilomètre carré).

Jacks Pass & Clarence Valley

En partant du centre de Hanmer Springs (où j'ai pris encore quelques provisions supplémentaires) j'ai pris Jacks Pass Road en direction de l'ouest puis Clarence Valley Road vers le nord après 800m). Cette route est constituée de gravillons et suit les pentes ouest de Mount Isobel jusqu'à Jacks Pass : une montée progressive de 500m sur une distance de 6km. Une fois arrivée en haut de Jacks Pass on peut voir presque tout Hanmer Bassin avec la chaîne de l'Amuri Range le long de la frontière sud. De l'autre côté la route déscend dans Clarence Valley.

Clarence Valley tient son nom de la Clarence River (ou est-ce l'inverse ?) qui y coule le long de nombreux kilomès avant de se jeter dans l'Océan Pacifique. La vallée est plutôt large avec en moyenne 300 mètres de plat entre les montagnes environnantes. Une fois dans le fond de la vallée j'ai pris la direction de l'ouest vers St.James Homestead quelques 4km plus loin. À cet endroit il y a deux directions possibles pour les conducteurs de 4x4 et une troisième pour ceux à pied où en VTT. C'est cette dernière route que j'ai pris pour entrer dans Peters Valley (nord-ouest).

Peters Valley

Peters Valley forme un couloir étroit entre les sommets de Peters Hill au nord-est et les montagnes du St.James Range au sud-ouest. C'est en fait un raccourci entre St.James Homestead et Edwards Valley au nord-ouest. C'est ici que j'ai échangé la route de gravillons pour un sentier VTT qui entrait dans la vallée. C'est aussi ici que j'ai commencé à remarquer les différences entre la randonnée en Europe et son équivalent en Nouvelle-Zélandea : le passage des courants d'eau. Alors qu'en Europe la grande majorité des sentiers est équipée d'un pont en franchissant une rivière où un ruisseau ce n'est pas le cas ici : la seule chose qu'il convient de faire est de simplement marcher droit à travers. Ceci a bien évidemment une conséquence évidente : des pieds mouillés !

Le sentier suivait un des côtés de la vallée puisque le centre était pris par un ruisseau et quelques parties marécageuses. Par moments la route devenait presque invisible et j'ai donc très rapidement eu l'impression d'avoir laissé toute forme de civilisation loin derrière moi pour entrer en territoire sauvage. Quelque part à mi-chemin de la vallée j'ai fait une pause afin de prendre mon déjeuner. Depuis le moment où j'avais quitté St.James Homestead le vent n'avait cessé de gagner en force et avait presque atteint le stade d'une tempête qui me soufflait en plein visage. Le ciel était cependant encore bleu sans le moindre nuage en vue mais, comme toute personne avec un peu de connaissances météorologiques le sait, cette situation n'allait pas perdurer.

Il est à nouveau temps de reprendre la route et une demi-heure plus tard j'avais atteint Peters Pass et me tenait sur le point le plus élevé de mon voyage aux alentours de 928 metrès au-dessus du niveau de la mer.

Edwards Valley & Scotties Hut

En haut de Peters Pass j'ai pris un vague sentier destiné aux amateurs de sensations fortes en 4x4, c'est à dire deux traces profondes que peut suivre tout véhicule aux essieux suffissament haut et avec assez de chevaux sous le capot. Ce sentier m'a conduit par une déscente rapide au fond de Edwards Valley. Cette vallée est l'endroit où on retrouve (quelle surprise !) Edwards River. Le sentier suit la rive gauche (sud) pendant environ 6km. Il déscend ensuite dans le profond corridor formé au cours des âges avant de traverser la rivière à gué à plusieurs reprises : a cet endroit la riviére fait 5 mètres de large et atteint 40cm de profondeur. Puis il restait une dernière monté pour sortir du corridor et deux kilomètres avant d'arriver à Scotties Hut : mon refuge pour la nuit.

J'étais Scotties Hut content d'arriver à destination puisque les nuages avaient commencé à remplir le ciel et le vent continuait à gagner en force. Je me débarassa de mes chaussures pour les remplacer par une paire de baskets souples et confortables. Malheureusement il y avait bien trop de vents pour ne serait-ce que penser à faire un feu et j'ai donc simplement compté sur le vent pour débarasser mes chaussures et mes chaussettes de la majorité de leur humidité. Scotties Hut en soi est un refuge basique mais confortable pour passer la nuit avec quatre lits de camp, y compris de fins matelas. Dès mon arrivée j'ai rempli le "livret d'intentions" qui garde trace des randonneurs au cours de leur périples. D'après ce journal de bord j'étais la première personne à passer la nuit au refuge depuis le commencement de l'hiver début juin.

La rivière m'a permis de refaire le plein d'eau et peu après la tombée de la nuit j'ai pris place dans mon duvet : je voulais partir tôt le matin suivant.

Retour par Edwards Flat

Mon reveil m'a sorti de mon sommeil aux premières lueurs. J'ai rapidement pris un petit-déjeuner et rassemblé mes affaires. Mes chaussures et chaussettes étaient encore un peu mouillés mais cela ne changeait rien : ils allaient de nouveaux être mouillés avant peu. Je repris la route au moment (théorique) du lever de soleil. Le ciel avait pris l'aspect d'un plafond blanc avec de petites averses toutes les dix minutes. Le vent, même si moins fort que la veille, allait me tenir compagnie tout au long de la journée. J'ai retracé mes pas (mouillés) vers l'est à travers Edwards Valley jusqu'en haut de Peters Pass. Là-haut je pris la décision de ne pas replonger au coeur de Peters Valley mais de continuer tout droit vers l'est pour rejoindre Tophouse Road vers Edwards Flat. Tophouse Road m'a ensuite ramené au sud vers St.James Homestead et le reste de mon voyage retour vers Hanmer Springs.

J'ai pris quelques photos à mon arrivée à Scotties Hut et au cours de mon retour.

Fort, fort lointain

Sur la route entre Hanmer Springs et St.James Homestead j'ai été dépassé par deux personnes en VTT et deux voitures. Sur la route entre St.James Homestead et Hanmer Springs j'ai été dépassé par deux voitures. Entre mon le moment de mon entrée dans Peters Valley et mon retour à St.James Homestead je n'ai rencontré aucun être-humain. Le résultat étant : on a une forte et étrange sensation de je-suis-au-milieu-de-nulle-part. On m'a posé la question de si je m'étais senti seul ou isolé au milieu de cette nature sauvage. Ma réponse à été : "D'un côté on se sent très petit, mais alors vraiment petit, mais de l'autre il y a aussi une très forte sensation de force et de liberté : se retrouver ainsi debout au milieu de ces étendues sauvages et il y a la possibilité de faire tout ce qu'on veux et d'aller là où on veut."

Août

Longtemps perdu mais jamais oublié

Ouufffff. Cela fait un certain temps que je n'ai pas écrit de mise-à-jour pour cette page. Beaucoup de choses se sont passées pendant ce temps (ou peut-être pas tant que ça) et j'ai été plutôt occupé à prendre mes marques dans ma "nouvelle" vie à Hanmer Springs. Peu importe, les mises-à-jour plus fréquentes auxquelles vous vous étiez habituées sont sur le point de reprendre du service et je vais essayer de rattraper le retard accumulé sur les nouvelles du mois écoulé.

Robbie's

Bien-sûr une bonne partie du mois passé a été pris par mon travail en tant que serveur chez Robbie's Bar & Bistro. J'ai dû apprendre de nombreuses choses sur comment gérer le travail ainsi que sur la façon dont un restaurant fonctionne en Nouvelle-Zélande. En ce moment c'est la saison d'hiver et c'est donc plutôt tranquille durant la semaine, le weekend est cependant une toute autre histoire puisqu'Hanmer Springs est l'endroit idéal pour de nombreux cantabrians pour quelques jours de repos. Le personnel est consitué de quatre personnes en cuisine et quatre personnes dans le service et tous travaillent le samedi soir. Dans les prochaines mises-à-jour vous ferez probablement plus ample connaissance avec eux.

En tant que serveur je travaille majoritairement le soir, commencant mon service vers 17:00 et finissant au moment de la fermeture ce qui est généralement vers les 22:00 ou après. Il n'y a en fait pas d'heure de fermeture fixe et le moment exact dépend du nombre des clients au cours de la soirée. D'habitude l'heure du repas est ici quelque part entre 17:30 et 20:30 et c'est aussi ce que j'ai pu voire ailleurs en Nouvelle-Zélande. Une fois les derniers clients partis il reste encore à faire le ménage ce qui peut parfois prendre jusqu'à une heure après une soirée à forte affluence.

Pluie, pluie, pluie et... pluie

Au cours des trois dernières semaines du mois d'Août il y a eu peu de jours où il n'y a pas eu au moins quelques gouttes de pluie. Ceci a impliqué que j'ai passé la plupart de mon temps libre à l'intérieur avec de la lecture. Pendant ce temps j'ai résidé dans la même auberge que celle où j'ai dormi lors de mes premières nuits à Hanmer Springs : Le Gite Backpackers. Et même si ce nom semble être d'origine française le propriétaire est lui néerlandais. Encore une fois, à cause de la saison d'hiver, cela à été une période très calme et il y a eu bien des jours où j'étais la seule personne dans la maison. J'ai fait bonne connaissance avec le propriétaire et nous avons depuis partagé quelques bières chez lui ou dans un des bars du village.

Plus de nouvelles et histoires dans la prochaine mise-à-jour. A bientôt !

Lundi 30 juillet - Vendredi 10 Aoüt

Tekapo & Wanaka

En partant de Christchurch j'ai pris la route de l'ouest. C'était un jour pluvieux et les payasages que j'ai traversé étaient tous habillés de diverses teintes de gris: brumeux et spectraux. Cette journée m'a amené jusqu'à Lake Tekapo. En des circonstances plus favorables ce lac est connu pour sa couleur bleue très particulière mais, hélas, le temps n'a pas été au rendez-vous. Le lendemain je me suis reveillé avec un doux manteau de neige qui recrouvait la voiture et les environs. Toujours poursuivi par la neige et la pluie j'ai poursuivi ma route jusqu'à la ville de Wanaka où j'ai enfin trouvé un temps un peu plus clément. La ville est situé sur les rives du lac du même nom et héberge quelqu'unes des plus belles vues montagneuses de la Nouvelle-Zélande. Une ambiance agréable entourait les terrasses et café de la ville avec la foule hivernale. Ceci m'a fait prendre la décision de rester une nuit supplémentaire pour pouvoir profiter du mur d'escalade et des sentiers locaux pour un peu d'exercice physique. Le camping où j'ai pris ma place a été de loin le meilleur de tout le voyage : sauna & spa ainsi qu'une cuisine et salon très accueillants. Après ce court repos la route m'a emmené vers le Westland et la dernière partie de mon voyage.

La côte ouest

Le trajet depuis Wanaka vers le prochain arrêt à Fox Glacier m'a montré quelques paysages époustouflants. Je dois dire ici que malgré le fait que je fais fréquemment référence aux paysages que je vois, ceux-ci ont été d'un niveau bien supérieur à tous ce que j'ai pu voir avant. En partant d'un environnement montagneux j'ai traversé des fôrets de pins jusqu'à dans des fôrets tropicaux qui se finissaient sur des plages de sable blanc avant de me ramener vers un pays de glaciers où les palmiers étaient toujours présent. Je me suis arrêté à plusieurs reprises pour prendre des photos.

Dans le village de Fox Glacier je me suis rendu compte que le camping était en fait plus chèr que l'auberge de jeunesse et j'ai donc pris un lit pour deux nuits dans cette dernière. Alors quoi faire lorsqu'on a une journée entière devant soi dans un village minuscule avec un immense glacier juste à côté ? Un tour guidé du glacier ? Non... bien trop facile, réflechissez encore. Allons faire de l'escalade sur glace sur le glacier ! Ceci signifiait qu'il a fallu se lever de bonheur pour aller s'équipper dans le bâtiment des guides avant de faire notre route vers et sur le glacier au moyens de crampons et piolets. Après quelques échauffements sur la façon d'utiliser les crampons nous étions fins prêts pour attaquers les choses sérieuses. Nous pensions avoir finis la journée au moment où nous terminions une montée de 25 mètres sur une façade quasi-verticale mais non. Les guides nous ont amenés jusqu'à un des grands seracs près du front du glacier. Ils nous ont ensuite fait déscendre en rappel jusqu'à sur le lit rocheux sous le glacier avant de nous faire remonter. Ceci impliquait de négocier un passage légèrement en revers qui a constitué le test final. Le soir m'a permis de rencontrer quelques autres voyageurs à l'auberge.

Quand je suis arrivé à Fox Glacier le jeudi je savais déjà que j'allais partir le samedi en direction de Greymouth et j'ai donc laissé un message dans la cuisine pour les autres personnes sans voiture qui voudraient éventuellement partir avec moi. J'ai eu deux réponses et j'ai ainsi rencontré Pauline et Yussef qui voyagent tous les deux en solo. Cela a été une situation assez spéciale puisque à nous trois nous avions six nationalités dans la voiture, Britannique / Irlandais (Pauline), Syrien / Allemand (Yussef) et Néerlandais / Français (moi), et nous avions donc passés un certain temps à discuter des diverses expériences que cela nous a apporté au cours du temps. Nous avons décidés de rester ensemble pour la nuit dans la même auberge de jeunesse à Greymouth. Pauline essayait de rejoindre Wellington, moi Christchurch et Yussef n'avait pas d'idées particulières à propos de sa prochaine destination. Le dimanche nous avions chacun prévu nos propres activités et la mienne impliquait de se rendre 30 kilomètres au nord à Barrytown où j'ai eu la possibilité de fabriquer mon propre couteau à la main. C'était vraiment la bonne chose à faire puisque j'étais le seul client de la journée ce qui en fit un cours privé : de grands remerciements pour Robin en Steve pour ce super moment et un joli souvenir ! Vers la fin de l'après-midi nous avons de nouveau ensemble pris la direction de l'est en passant par le Lewis Pass. Une longue délibération le soir précédent nous avait fait prendre la décision de continuer ensemble jusqu'à Hanmer Springs.

Hanmer Springs

Le village de Hanmer Springs se trouve aussi être la plus grande station thermale de la Nouvelle-Zélande, mais lors de la première journée je suis plutôt parti à la recherche d'une dégustation de vins locaux. Ceci m'a en même temps permis de déposer Pauline à son arrét de bus pour qu'elle puisse poursuivre sa route jusqu'à Picton et Wellington. J'ai découvert que, même si la Nouvelle-Zélande n'est certainement pas un pays produisant de bons vins en général, certains des crus valent certainement le détour. Le jour suivant je me suis plongé au fond des sources chaudes et saunas de Hanmer Springs pour un dose supplémentaire de relaxation tandis que Yussef est parti pour Christchurch. Mercredi vint le moment de la dernière journée de mon voyage. Il avait plu depuis la veille au soir et il n'y avait pas d'autres activités intérieures en ville. Étant de bonne humeur et motivé j'en ai profité pour faire le tour des café et restaurants de la ville à la recherche d'un travail. Il s'est avéré qu'à part le côté pluvieux la journée avait aussi un caractère chanceux puisque j'ai eu droit à un entretien d'embauche et un essai le soir même . Un essai qui a porté ses fruits puisque j'ai à présent un travail en tant que serveur chez Robbie's. Le jeudi j'ai fait un aller-retour rapide jusqu'à Christchurch (où Chch comme l'écrivent les locaux) pour y déposer ma voiture et lui dire au-revoir avant de commencer ma nouvelle 'carrière' en tant que serveur à Hanmer le vendredi.

Jeudi 19 juillet - Dimanche 29 juillet

Sur la route

Après un court vol jusqu'à Queenstown (un peu retardé à cause de quelques problèmes mécaniques avec l'avion) et un atterissage à couper le souffle au milieu des montagnes il était temps de récuperer ma voiture de location et de me mettre en route. Avec l'expérience des neuf derniers jours je peux dire que la voiture en soi est vraiment agréable avec plein d'espace que ce soit pour conduire, s'asseoir ou dormir. On a pensé à tout et l'ensemble a été agencé de telle façon à prendre le moins de place possible.

Fjördland

The track towards Mavora North Lake

La première destination était, comme cela est indiqué sur la carte de mon message précédent, les Mavora Lakes. Les derniers 35 kilomètres du voyage se sont passés sur une route non-goudronnée, ma première rencontre avec l'arriére-pays néo-zélandais. À cause du départ retardé de Queenstown j'y suis arrivé bien après la tombée de la nuit qui a lieu en ce moment vers les 17:30. Je me suis donc simplement garé quelque part à côté du lac et j'ai préparé mon repas avant de me coucher tôt. Lorsque je me suis reveillé le lendemain matin toutes les vitres étaient gêlées... de l'intérieur puisque la nuit la température dans la voiture est déscendue vers les 3 à 4°C. Je pense que je peux m'estimer heureux avec une double couverture !

Après le petit-déjeuner je suis parti pour une promenade dans les environs des lacs et j'ai pu prendre la première série de photos des alentours. Le lac le plus au nord a été choisie comme endroit pour le premier et le deuxième des films du Seigneur des Anneaux et ce fût très amusant de reconnaître certains des scènes. Mais au début de l'après-midi ce fût l'heure de repartir pour la prochaine étape : la route jusqu'à Milford Sound au nord de Te Anau. Le voyage jusqu'à là-bas m'a encore donné de nombreuses vues spectaculaires et j'ai fini par m'arrêter pour la nuit à Deer Flat Camping Ground juste avant le coucher du soleil. Comme cela avait été le cas la nuit d'avant j'avais tout l'endroit à moi seul : pendant l'hiver le nombre de campeurs est vraiment prôche de zéro. Les environs n'offraient pas beaucoup de possibilités pour des balades courtes et j'ai donc rassemblé mes affaires relativement tôt avant de repartir pour Te Anau vers une douche chaude dans le bâtiment local prévu pour les campeurs (Un très bon système disponible dans de nombreux villes et villages). Poursuivant ma route vers le sud je suis passé par Manapouri et son lac pour arriver à l'endroit où j'avais prévu de passer la nuit. Devinez-quoi ? L'endroit n'existe plus. J'ai donc fini par m'arrêter au sein d'un village qui proposait un bon endroit pour se garer pour la nuit.

Les Catlins

L'étape suivante du voyage m'a amené tout le long de la côte sud de la Nouvelle-Zélande. J'ai pu avoir quelques belles vues de l'océan, visiter la ville d'Invercargill ainsi que la partie plus sauvage des Catlins en terminant à Dunedin. Les photos faisant un survol du trajet se trouvent ici mais le trajet m'a pris plus de trois jours.

Driving around the Catlins Le premier jour m'a mené tout le long des plages du sud, Invercargill et s'est terminé à Curio Bay. Cette baie spécifique a une renommée internationale pour sa colonie de Manchots aux Yeux-jaunes, une espèce quasi-éteinte, mais aussi pour sa fôret pétrifiée datant de l'ère jurassique. Juste avant le coucher du soleil j'ai pu faire ma propre rencontre avec les manchots mais la marée haute ne permettait pas d'avoir une bonne vue des arbres vieux de 180 millions d'années. Cependant le matin suivant la marée fût basse et j'ai pu jouer sur toute la plage rocailleuse et au milieu des arbres pétrifiés comme si c'était mon jardin privé. Vers midi j'ai encore profité de la marée pour faire une balade de deux heures sur la plage avoisinante de Porpoise Bay. Mais encore une fois ce fût l'heure de prendre la route !

Après un court voyage je suis arrivé à Purakaunui Bay qui se trouve bien plus loin de la route principale que Curio Bay. Je ne fus néanmoins pas le seul à m'y trouver. Un couple canadien était sur le point de partir à mon arrivée mais ils ont eus un pneu crêvé. J'ai donc proposé de les amener jusqu'au village le plus prôche pour le faire réparer puisque leur roue de secours ne convenait pas : une bonne occasion pour rencontrer d'autres voyageurs. Il s'est avéré qu'ils étaient aussi du type aventurier puisqu'ils sont eux-mêmes des guides pour la région arctique (Ellesmere Island). Comme la réparation ne s'est déroulé comme espéré nous avons passé la soirée ensemble ainsi que la matin suivant avec une courte balade sur la plage pour observer les otaries et lions des mers qu'on avait aperçus la veille de loin. Après s'être donné les au-revoirs et avoir échangé les adresses je me suis mis en route pour Dunedin où j'ai fini sur la Otago Peninsula à Portobello.

Central Otago & Canterbury

En prenant mon temps pour recharger mes batteries (c'est-à-dire ceux de mon ordinateur et de mon portable) j'avais espéré pouvoir profiter un peu de Dunedin mais il s'est avéré qu'il n'y avait pas tant d'activités que ça qui étaient proposés. N'attendant pas que quelque chose pointe le bout de son nez j'ai pris la décision de prendre la route du nord pour voir un peu plus en détail la région de Central Otago. Comme ces photos en témoignent cela a été une bonne décision. En ne me cantonnant pas à la route principale mais en empruntant des routes secondaires non-goudronnées j'ai pu prendre quelques très belles photos.

A misty view of Central Otago Encore un jour de passé et j'arriva à Methven, quelques 200 kilomètres au nord de Dunedin et à l'ouest de Christchurch. Ce village est en fait focalisé sur les sports d'hiver avec les domaines de Mt.Hutt et Mt.Sumers tout près mais je n'y suis pas allé pour la neige. Le vendredi donc (27 juillet) j'ai pris un tour guidé autour d'un des plus beaux endroits du monde cinématographique (encore utilisé pour le Seigneur des Anneaux) : Mt. Sunday. Cet endroit se situe au bout de quelques 40 kilomètres de route non-goudronnée et la vue était telle que seuls les photos peuvent essayer de les décrire. Cette nuit là j'ai encore dormi à Methven. Le samedi n'a rien donné de remarquable puisqu'il fût majoritairement pris par la route, mais j'ai pu finir à Christchurch pour visiter quelqu'un qui est allé au même collège que moi à Dieulefit. Afin de pouvoir dormir un peu cette nuit là je suis parti un peu en dehors de la ville et me suis garé sur le bord d'une petite route de campagne.

Comme on lirait à la fin d'un dessin-animé : "That's All Folks!", à la prochaine !

Jeudi 12 juillet - Mercredi 18 juillet

Une semaine à Christchurch

Tel que je l'avais promis à la fin de mon dernier message je fais un nouvel mise-à-jour une fois que j'ai pris le temps de faire le tour de Christchurch et des attractions locales. Encore une fois cela m'a fait une semaine chargé, pas toujours pour les bonnes raisons dois-je dire.

Alors, Christchurch. Au cas où certains ne le sauraient pas, la ville de Christchurch a été la victime de multiples tremblements de terre depuis 2010. Ces secousses ont détruits la majeure partie du centre-ville y compris, malheureusement, la cathédrale. Actuellement les travaux de démolition et de réparation sont en cours mais il reste certainement des années de reconstruction à venir. En conséquence Christchurch est devenue une ville très tranquille, presque ville-fantôme par moments. Je ne rentrerais pas dans une description approfondie mais pour donner une impression des effets que peuvent avoir les tremblements de terre j'ai pris quelques photos.

Pour en venir aux activités de la semaine j'ai en premier dû me remettre de mon rhume. Ceci m'a pris jusqu'à vendredi. Pendant ce temps je suis resté à l'auberge de jeunesse, j'ai acheté la nourriture pour la semaine. J'ai aussi commencé l'organisation de mes prochaines étapes après Christchurch. Comme la recherche d'un travail n'a pas rencontré beaucoup de succès j'ai décidé de prendre de "vraies vacances" à temps plein pour trois semaines, plus de détails suivront. Une fois que j'avais réussi à me débarasser de mon rhume le samedi je suis allé voir la "grande attraction" de Christchurch, à savoir le Centre de l'Antarctique. Quoi ? Vous ne le connaissez même pas ? Honte sur vous ! ... Eh, ceci dit, moi non plus je ne le connaissais pas avant de venir ici. Le fait est que l'aéroport de Christchurch est aussi la base principale de la mission conjointe des États-Unis et de la Nouvelle-Zélande en charge de la recherche et de l'exploration du continent Antarctique. Près de 70% du soutien logistique avec pour destination le pôle sud passe par ici. J'ai profité de l'occasion pour faire un tour dans un véhicule d'exploration Hagglund et pour rencontrer le groupe local de manchots bleus.

Le dimanche j'ai fait ma session d'entraînement physique au parc d'acrobranche de l'Adrenalin Forest. Au menu : grimper dans les arbres, cordes, sauts à la Tarzan, tyroliennes et plein d'autres défis fous. Après tout ce sport le lundi a été une journée de repos pendant laquelle j'ai continué l'organisation de mes trois prochaines semaines et le mardi je me suis baladé dans Christchurch pour prendre des photos.

Road-trip

Afin de remplir mes trois semaines de vacances j'ai pris la décision de louer une voiture/campeur et de voyager à travers l'île sud. Je prendrais un véhicule chez Spaceships, un concept dont je n'ai pas encore vu l'équivalent en Europe (même si l'entreprise est aussi présente au Royaume-Uni).
Agrandir le plan
Sur le côté droit du texte vous devriez aperçevoir une carte du trajet que je compte faire. Je commence à Queenstown (et non pas à Christchurch, ne me demandez pas pourquoi...) et finis à Christchurch 22 jours plus tard. Au cas où il y ait un problème avec votre navigateur internet ou avec la façon dont s'affiche la page web voici un lien vers la méme carte.

Tout au long du chemin je vais essayer de prendre autant de photos que possible pour vous donner un peu des mêmes vues que j'aurais devant mes propres yeux. Bien évidemment je ne pourrais pas faire des mises-à-jour aussi fréquentes que jusqu'à maintenant mais vous aurez tous les photos à la fin. ;-) Je vais aussi faire quelques activités et ferais quelques visites dans des endroits spéfiques.

Mercredi 11 juillet

Les trois derniers jours ont été plutôt mouvementés. Le lundi j'ai parcouru Auckland dans tous les sens. Dans l'après-midi j'ai pris la décision de rejoindre Christchurch plus tôt que prévu. Cela a bien-sûr impliqué l'organisation du voyage et du logement sur place. Les voyages de dernière minute: cela doit être une des mes activités favorites. ;-)

Résultat des courses: je suis monté dans un bus longue distance le mardi matin à 9:15 pour arriver à 20:35 à la gare de Wellington. Les moyens de transport, mis-à-part l'avion, en Nouvelle-Zélande fonctionnent décidemment à un rythme bien plus lent qu'en Europe. Cependant en prenant le temps pour faire le voyage j'ai eu la chance d'admirer quelques très jolis paysages. Notamment Mont Tongariro près duquel je suis passé. Pour ceux qui ne le savent pas: cette montagne, à la forme typique d'un volcan, a été utilisé en guise de la Montagne du Destin dans les films du Seigneur des Anneaux. En ce moment cependant elle est couverte de neige et des stations de skis ne sont pas loins situés sur les montagnes voisines. J'ai essayé de prendre des photos mais le résultat n'a pas été à la hauteur de ce que j'avais espéré. Donc désolé les gars, pas de photos! Mais soyez rassurés: je reviendrais certainement dans la région par la suite pour plus d'exploration locale.

Après une nuit courte et peu reposante (j'ai un rhume depuis lundi matin) à l'auberge de jeunesse YHA Wellington je suis monté à bord du service InterIslander Ferry qui fait la navette entre Wellington et Picton sur l'île sud. J'écris cette mise-à-jour assis sur une chaise à l'avant du bâteau avec une vue prenante sur les chaînes montagneuses de l'île sud (Oui ! Il y a des photos par ici avec cette fois-ci des commentaires (en anglais)). Une fois arrivé à Picton un autre bus longue distance m'amènera à Christchurch dans la soirée, juste à temps pour le dîner.

La prochaine mise-à-jour arrivera une fois que j'aurais eu le temps de faire le tour de Christchurch. A bientôt !

Mercredi 4 juillet - Dimanche 8 juillet

Il est temps de faire un résumé de ma première semaine dans l'autre hémisphère. Elle a été remplie d'impressions et de nouvelles expériences, positives et négatives. Je vais essayer d'être aussi complet que possible mais comme cela est toujours le cas, ce genre de choses est toujours sujète à l'objectivité humaine habituelle.

Mercredi

La séance d'information proposé par l'agence locale de Work'n Holiday a été très approfondie. Elle était du genre à te donner encore plus le goût de l'aventure. On m'a tout expliqué sur le pays des kiwis et les choses à absolument faire pendant mon séjour. J'ai aussi reçu de nombreuses astuces sur comment organiser mon voyage. L'après-midi a été lui entièrement pris par une autre séance sur la recherche d'un travail et les particularités de cette activité en Nouvelle Zélande. Une chose qui m'a cependant agaçé depuis le début est la très forte présence de la communauté allemande. J'ai jusqu'à là été le seul 'frenchy' dans le coin exception faite d'un membre de l'agence. Dans la soirée je me suis baladé jusqu'au port après la tombée précoce de la nuit (c'est l'hiver par ici).

Jeudi

Le jeudi j'ai commençé ma véritable recherche d'un travail. Cela a impliqué entre autres le fait d'adapter mon CV aux standards et usages locaux, l'inscription à quelques sites spécialisés et le parcours de quelques tableaux d'affichage avec des offres d'emploi. J'aimerais travailler dans les secteurs du tourisme et de l'accueil, c'est pourquoi j'ai passé l'après-midi à visiter l'ensemble des hotels du centre ville pour y déposer mon CV ainsi que pour remplir des formulaires. Encore une fois le fait de n'entendre que de l'allemand, que ce soit à l'auberge ou à l'agence, m'a donné l'impression d'avoir atterri à Berlin et non à Auckland. C'est le seul et unique point noir jusqu'à là. Pendant la soirée j'ai participé à une tournée organisé des bars pour découvrir de qoui a l'air la vie nocturne ici. Cela m'a enfin permis de recontrer quelques personnes, pour la plupart des backpackers comme moi, originaires de par le monde. Toujours pas de français en vue mais toutefois deux étudiants néerlandais.

Vendredi

Le vendredi j'ai encore postulé pour quelques emplois via internet. Je me suis cette fois-ci focalisé sur la région de Christchurch au lieu d'Auckland puisque j'aimerais bien quitter la ville pour faire un peu plus l'expérience de l'île sud et la vie à la campagne. Ne me méprenez pas sur ce que je dis ici : Auckland me semble être une ville très agréable. Cela reste cependant une grande ville et elle doit donc être à la hauteur des attentes internationales qui puissent exister. Je me suis couché tôt vu qu'apparement le jetlag a fini enfin par me rattraper.

Samedi

Mon premier jour du weekend à Auckland ! Je dois avouer que je ne me suis pas immédiatement jêté dans l'aventure puisque je suis reste en ville dans la journée. Un moment pour découvrir de quoi à l'air Auckland une fois qu'on laisse derrière soi le centre-ville. Dommage que je n'ai pas pris de photos puisqu'il est très visible que la ville est construite sur un immencse champ volcanique avec des "collinnes" qui ne sont autres que le sommet des volcans. Au cours de la soiré j'ai rejoins un groupe de personnes à l'auberge qui préparaient un repas international avec des plats venant du monde entier.

Devinez-quoi ? Il y avait enfin un français qui avait fait des crêpes en guise de dessert ! Cela peut sembler un peu ridicule mais on se sent tout de suite moins seul une fois qu'on a rencontré quelqu'un qui vient du même pays que vous, surtout lorsque tout le monde te dit depuis le début qu'il y a des français partout à Auckland. J'ai aussi rencontré un éccossais et une fille néerlando-américaine (bon, 100% néerlandaise en caractère, 0% américaine) avec qui j'ai passé la plus grande partie de la soirée. Writing a post in the harbor of Auckland Une expérience vraiment plaisante puisqu'ils avaient eux déjà beaucoup voyagés dans cette partie du monde et dans leur vie en général.

Dimanche

Ce matin j'écris ce message assis sur un banc dans le port (36°50'24 Sud, 174°44'7" Est). Le soleil brille de façon étincellante et le ciel est aussi bleu qu'on pourrait le souhaiter. Je me suis enfin décidé à prendre quelques photos (Lien vers les photos). A bientôt pour d'autres nouvelles kiwis !

Débarquement

Moins de 24 heures plus tard et me voici à Auckland attendant ma séance d'information. La dernière partie du voyage s'est déroulé sans évènements particuliers. Les fameuses douanes Néo-zélandaises et leurs contrôle biologique n'étaient au final pas aussi terribles que ça et il ne m'a fallu que quelques minutes pour les passer. Une fois arrivé à l'auberge de jeunesse (Excellente par ailleurs !) j'ai découvert la chambre que je partage avec deux allemands. Ils sont tous les deux à la fin de leurs vacances et la renconter a donc été agréable mais courte.

Vol Numéro 1 - De Paris à Kuala Lumpur

Petit-déjeuner à Kuala Lumpur

Je viens de sortir du premier vol après avoir aterri à l'aéroport de Kuala Lumpur en Malaysie. Même s'il est à peine 1 heure du matin en France il est 7 heures du matin ici. Votre mission, si vous l'acceptez, est de trouver un petit-déjeuner! Les rapports de nos agents sur place indiquent que la population locale apprécie prendre du curry au petit-déjeuner. Toute information complémentaire à ce sujet serait d'une grande valeur pour notre agence.

Prochain arrêt Auckland et un deuxième vol de 12 heures!

Prêt pour le décollage - Jeudi 28 Juin

Encore quelques jours avant le départ et le sol de mon appartement est caché sous des tas de vêtements, de sacs et d'autres accessoires de voyage. Dimanche prochain je prendrais le train pour l'aéroport. Mon vol est pré pour le lundi à midi pile. De Roissy - Charles de Gaulle je rejoindrais Kuala Lumpur à bord d'un avion de Malaysia Airlines, un voyage de 11 heures et 30 minutes. Après un court arrêt de 2 heures 30 je repartirais pour la deuxième partie du trajet qui m'amènera à l'aéroport d'Auckland International, soit encore une fois un vol de 12 heures. Après un total donc de 26 heures je serais ravi de ravi de prendre une navette en direction de l'auberge de jeunesse où un lit m'attend pour les trois jours suivants.

Je ne sais pas encore vraiment quoi attendre des séances d'informations auxquels j'assisterais durant ces premiers jours. Il y aura certainement une grande quantité d'informations sur le marché du travail en Nouvelle-Zélande, comment obtenir un compte en banque ainsi qu'un numéro de taxe. Trouver un travail sera je pense ma priorité numéro un.

Quelque sera la réalité cela sera dans tous les cas une expérience intéressante à vivre. La prochaine fois que j'écrirais sur ce blog ce sera à partir de l'autre côté du globe, d'Auckland ou Kuala Lumpur peut-être.